Faisons une pose !


« …la présence sur le Web est devenu un facteur très important dans nos relations aujourd'hui… »

Sandro Kopp, le nom sonne grec mais l'artiste est d’origine allemande (et moitié Néo-Zélandais de par sa mère).

Grand voyageur, il partage sa vie entre l'Italie, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, l’Ecosse et les capitales du monde. Une première exposition dés son adolescence, un passage à l’école d'art alternatif de Wellington (Nouvelle Zélande). Dessinateur de story-boards pour le cinéma, acteur à l’occasion, il en a le physique et les compétences (on l’aperçoit notamment dans Les Deux Tours, deuxième volet du Seigneur Des Anneaux).
Artiste multiple me diriez vous ?! Normal, pour celui qui rêve de peindre David Bowie, l’homme aux mille visages…
Depuis, de nombreuses expositions confirment le talent de Sandro Kopp.
L’idée de l’utilisation du Web et de Skype, règle le souci de la disponibilité et de la distance avec le modèle. Ce concept émerge suite à une expérience avec son ami et modèle fétiche Waris Ahluwalia.
Il en résulte une peinture vive aux traits nerveux. La capture en temps réel d’un instant électro-optique, un instantané du sujet dans son environnement immédiat partout dans le monde. Une lecture instinctive, des sensations énigmatiques pourvues d’une  atmosphère à la Lucian Freud. Tradition du portrait  et composante high-tech homogénéisé sans contradiction, incluant de manière tacite avantages et contraintes liés à la technologie, la qualité du hardware (la webcam surtout), pixellisations et fausses couleurs, lag et qualité de la connexion etc…
Brossant avec dextérité les portraits de son entourage et de ses amis électriques, Sandro Kopp donne à nos tchats et autres nouveaux liens sociaux  une Real Artistic Memory  qui perdurera certainement bien plus longtemps que nos disques durs, fichiers temporaires et autres fichiers caches.