La grâce adolescente et fragile de Maiko Takeda cache bien des facettes, à l'instar de Stephen Jones qu'elle a assisté, elle partage ce goût pour les univers extrêmes et particuliers. Passionnée de sciences et de mathématiques, de bizarreries, chercheuse d 'intensités, elle s'intéresse aux contrastes plus qu'à la tiédeur.
Auteur de créations remarquables, chapeaux façon crème fouettée «Whippedcream» ou contrepoids à la Joan Miró «Counterbalance», sa collection d'accessoires «Cinematography», nous transporte dans un univers de projections sur peaux, le bijou évolue devient sculpture, tel un caméléon corps et décors se marient.
Le métal, le pochoir, la perforation, des niveaux différents de transparences avec la lumière pour révélateur, projettent la nuance d'une image cinématographique pour faire apparaitre un bijou d'illusion.
La peau transformée en œuvre éphémère et surréaliste d'une rare poésie réinvente une vision du Glamorama.
Maiko est emblématique de cette nouvelle génération de designer, précoce et passionnée, elle possède déjà les attributs d'un style intense et bien trempé.