La première fois que j’ai rencontré Julie, c’était lors d’un shooting pour le Vogue avec Brigitte Lacombe. Nous devions apporter notre tenue porte-bonheur et nous nous sommes retrouvées sous l’objectif de la photographe, nues, cachées par un drap blanc, embarrassées, amusées aussi…
La deuxième fois, c’était il y a quelques mois au Festival du Film Policier de Cognac. Julie Gayet faisait partie du jury d’honneur présidé par Claude Lelouch. J’appartenais au jury Sang Neuf, devant récompenser une première œuvre.
Après beaucoup de projections, de nuits blanches, de fous rires mémorables, de discussions animées sur le cinéma, la vie, la littérature, l’amour, le goût du Cognac, de chorégraphies improvisées sur le dance-floor de la Maison Blanche, la boîte de nuit incontournable de la région, de promesses, de rêves éveillés, de délires…
En fait, je passais mes soirées à observer Julie. Sa voix, ses intonations, ses sourires, sa lumière, sa grâce… L’auteur tombait sous le charme de l’actrice. Comme un personnage que je ne voulais perdre sous aucun prétexte. L’auteur cherchait à prolonger la relation. J’ai décidé d’écrire pour Julie. Mon premier film, court. Un certain regard de sept minutes. Elle entrait enfin dans mon univers. Avec ce sourire si beau, si fort, si moderne. Envoûtant, fatale, innocent, sombre, énigmatique.
Merci à Clarisse Canteloub & Benjamin Biolay (clip trash yéyé) , les studios de la SFP, Gilles Marie Zimmermann.
Julie Gayet autoportrait